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dédie ses ouvrages ! « Paris, ville de lumière, d’élégance et de facilité, c’est chez toi qu’il est doux de vivre, c’est chez toi que je veux mourir ! » dit M. Ranc après Sainte-Beuve.

Invité à plusieurs reprises à se présenter aux suffrages de ses concitoyens, à Paris, à Lyon, ailleurs encore, il refusa jusqu’aux élections générales de 1881. Il se borna à écrire à la République française, puis à la Petite République française, dont il devint le rédacteur en chef, et au Voltaire. Ses articles, toujours remarqués, faisaient sensation. Ses mots, ses jugements politiques étaient cités et discutés. Élu député par le IXe arrondissement de Paris au scrutin de ballotage du 4 septembre 1881, il a été nommé président du groupe de l’Union républicaine à la rentrée de 1883.