tour, et jusqu’aux sœurs de l’Hospice qui surveillent les revenus de leurs vieillards, des orphelines. Nous rions parce qu’il y a une forte odeur de thym dans l’air, qui excite nos membres…
Quand les herbes fauchées laissent le sol plus dur déjà, le ciel lance par son travers des vents que les haies ne suffisent plus à rompre. On ne peut plus longuement s’asseoir. Mais le repos pénètre la promenade, l’heure des stations, de l’attente… »
Puis il ajoutait sur un ton plus âpre :
« À la Côte d’Azur, j’ai passé le soir dans l’odeur des oranges. Leur arbre était plein d’abeilles… Elles se fourrent dans les parfums comme nous nous blotissons sur le monde. Et c’est un suc qui nous englue… »
La douceur de l’air couvrait la volupté… De sa plus profonde mémoire Jean dégageait l’éveil du plaisir. À ces pre-