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IX


« Avec le temps — dit Gérard de Nerval en tête de ses Nuits d’Octobre — la passion des grands voyages s’éteint, à moins qu’on n’ait voyagé assez longtemps pour devenir étranger à sa patrie. Le cercle se rétrécit de plus en plus, se rapprochant peu à peu du foyer. »

L’heure avait sonné où, las de ses courses infécondes à travers l’Europe, il éprouvait enfin le besoin de revoir son « ruisseau de la rue du Bac, » et s’écriait, en mangeant