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J’ai dû venger mon fils et punir un tyran.

(Il prête l’oreille.)

Ah ! j’entends le signal de la mort d’Artaxerce.
Artaban dans ses mains tient le sort de la Perse.
Le même dieu conduit et tes coups et les miens ;
Qu’attends-tu ? hâte-toi, Mégabise ! reviens.
Si tes coups sont portés, mon fils obtient l’empire.

(Regardant au fond et voyant Mégabise qui entre.)

C’est toi ? Xercès n’est plus.


Scène IV.

ARTABAN, MÉGABISE.
MÉGABISE.

C’est toi ? Xercès n’est plus. Artaxerce respire ! (16

ARTABAN.

Qu’entends-je ? malheureux ! tu ne l’as pas frappé ?

MÉGABISE.

Un dieu veille sur lui ; ton espoir est trompé !

ARTABAN, avec fureur.

Mégabise !… oses-tu me tenir ce langage ?