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que succès, mais ne resta point au théâtre, parce que la plupart des défauts pardonnés dans un opéra italien, furent relevés et condamnés dans une tragédie française.


2) Page 4, vers 11.

Hautement se vantait d’envahir ses états.

L’auteur du nouvel Artaxerce commence par répandre un grand intérêt sur ses deux principaux personnages, Artaban et son fils Arbace, en représentant le premier comme un modèle de fidélité envers son roi vaincu, fugitif et malheureux ; le deuxième comme le vengeur du nom persan dont il relève, chez les Parthes, la gloire obscurcie chez les Grecs par la honteuse défaite de Xercès. Artaban, qui a si long-temps défendu le trône contre les tentatives des factieux, et notamment contre le mage Smerdis, serait resté inviolablement attaché à Xercès, auquel il a rendu le trône après sa défaite, si cet ingrat n’eût violé le serment fait à Arbace, de lui accorder le triomphe et Mandane, s’il revenait vainqueur des Parthes. L’indignation d’un père grièvement blessé dans la personne de son fils adoré, fait presque excuser le crime