L’accable. — À tant d’ennuis sa jeunesse succombe :
Elle n’a plus qu’un vœu, qu’un avenir… la tombe !
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CHAPITRE III
LE LENDEMAIN D’UN BAL — UN SUICIDE — UN RENDEZ-VOUS
Elle n’a pu dormir la nuit… Elle a pleuré.
Le matin à des soins prudents est consacré ;
C’est un grand embarras qu’une mort volontaire.
Le jour où l’on se tue, on a beaucoup à faire.
Elle a revu son oncle avant de le quitter
Pour toujours. — L’aimable oncle a voulu plaisanter
Sur Alfred, la duchesse et le bal de la veille.
Napoline l’écoute en riant… ô merveille !
« Je l’avais dit ; Alfred ne te convenait point ;
Et nous sommes d’accord maintenant sur ce point.
N’y pensons plus !… Enfin, te voilà raisonnable.
Va, tu ne l’aimais pas… Allons nous mettre à table ! »
En causant tous les deux, ils dînèrent gaîment.
Le soir, elle rentra dans son appartement ;
Puis, on la vit sourire en taillant une plume ;
Mais, triste, elle exhalait ces mots pleins d’amertume :