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AAAO EPQTIKON TOT ATTOT. (B. 3o.)

’EttI (jL-jpfftvaiç TEpEcvai;,

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Tpo-/o; àp[ji.aTo; yàp ola

PtoTo; Tpé-/et x-jXia-Qeîç •

oXtyyi SE xetaofjieaôa

10 xovi; ô<7TÉa)v XuôévTiov.

Tt ce oeï Xtôov jiupî^eiv ;

[i*jpt<Tov, poûoi? Se xpàxa

15 7ryxa<70v, xdcXei 8’ iTatprjV.

Tcptv £X£t<r’ £Spaç {x’ àTreXôetv

{iTTo vep-réptov, ^opeîaiç

c-xsSaaai OéXto {X£pi(iva;.


V. i6 et 17. On lit dans les premières éditions : « rçv IkeTte <ÎcT |a’ ixj/.OsTv ûrô vtpTeptuv /.ofEîa; », ’eçon assez exactement traduite en français par Belleau et en latin par H. Estienne et Helias Andréas :


Etenim priusquam ad Orci

Rapiar nigri choreas,

Volo dissipare curas. (H, Est.)


Libet, antequam choreas

Acherusias petamus,

Ita dissipare curas. (H. And.)



Mais on ne danse pas aux enfers, et c’est pourquoi il faut préférer le texte de Bergk : « Avant de descendre aux rives infernales, je veux par des danses dissiper mes soucis. ».