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Pendant les ailes en bas, tu dis une chanson D’une note rustique à ton gré composée.

{Amours, t. I, 176, Bibl. elz.)


LA CIGALE

O cigale, née avec les beaux jours, Sur les verts rameaux dès l’aube posée, Contente de boire un peu de rosée, Et telle qu’un roi tu chantes toujours ! Innocente à tous, paisible & sans ruses. Le gai laboureur du chêne abrité, T’écoute de loin annoncer l’été; Apollon t’honore autant que les Muses, Et Zeus t’a donné l’immortalité ! Salut, sage enfant de la terre antique, Dont le chant invite à clore les yeux. Et qui sous l’ardeur du soleil attique, N’ayant chair ni sang, vis semblable aux Dieux !

(Leconte de Lisle, Poèmes antiques, 169.)

TOT AYTOT ONAP. (B. 28.)

’Eôoxouv ô’vap rpo-z^ÔL^tiv TïTépuya; çéptov au’ topLwv *