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minés et des Jacobins, du moins quant aux idées et aux intentions. Sont-ils plus que cela ? Y a-t-il entre ceux-ci et ceux-là un lien social qui en fait un même corps, un même être, continuant à vouloir au XXe siècle ce qu’il a entrepris au xviiie ?

Le même but, également avoué de part et d’autre et poursuivi d’une manière continue, semble bien révéler la présence d’un seul et même agent.

Nous avons pour croire à cette identité plus que des soupçons raisonnés. Nous possédons, du moins pour les années écoulées entre la Restauration et la chute du pouvoir temporel des Papes, des documents semblables à la correspondance de Voltaire et aux Ecrits saisis par la Cour de Bavière. Par un sort tout pareil, ils tombèrent entre les mains de l’Autorité pontificale, et comme le gouvernement de Bavière avait publié ceux qu’il avait saisis, les Papes Grégoire XVI et Pie IX firent publier, comme nous le verrons, ceux que la Providence mit entre leurs mains.

Pour les temps qui ont suivi l’usurpation piémontaise, c’est-à-dire ceux où nous sommes, nous n’avons encore pour nous convaincre de la permanence de cet organisme, que la lumière des faits, mais elle n’est que trop éclatante.

Le principal ressort en était situé, avons-nous dit, au XVIIIe siècle, en Bavière et mû par la main de Weishaupt. À l’époque de la Restauration, nous le voyons transporté en Italie. Aujourd’hui, son action se fait surtout sentir en France, mais on peut croire que la main qui lui donne l’impulsion est ailleurs.

La maçonnerie est cosmopolite. C’est dans tous les pays du monde qu’elle complote et qu’elle agit contre l’Église catholique. Elle a juré de l’anéantir complètement et par conséquent partout.