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faire valoir son droit, et elle accepte de force la position qui lui est faite. Aux Etats-Unis elle est librement tolérée. Cela vaut mieux que la persécution et l’oppression, et en tant que cette situation est une amélioration, l’Eglise en est contente. »

M. Ch. Maignen avait donc raison de dire, en réponse au reproche qui lui était fait d’avoir attaqué <L l’Eglise d’Amérique » :

« C’est, au contraire, la défense de cette belle et féconde Eglise que nous prenons spontanément. C’est pour la dégager du zèle compromettant des américanisants d’Amérique et des américanisants plus téméraires encore de France, de Belgique et d’Allemagne, que nous prenons aujourd’hui la plume. Nous pensons que l’épiscopat et le clergé des États-Unis ne se méprendront pas sur le sentiment qui nous guide et nous en appelons avec confiance à leur témoignage. »

N. II — Nous serons amené à prononcer quelques 710ms. Il est impossible de se soustraire complètement à cette nécessité dans utie étude de ce genre ; nous V écarterons toutes les fois que la chose sera possible. — Page 10.

Parmi ces noms se trouve celui de Mgr D. J. O’Connell. Nous sommes heureux de publier tout d’abord les lettres écrites par ce prélat au Très Révérend P.Lepidi, maître du Sacré-Paliis. Elles sont datées respectivement du 1 1 et du 14 juillet 1898. Elles contiennent un désaveu de l’américanisme religieux :

« En ce qui concerne ce qu’on appelle VHeckérisme ou V ajfiéricanisme religieux, non seulement je n’ai rien à faire avec lui, mais je le méprise. {Lettre du 11 juillet.)

» Ils (les adversaires de l’américanisme) parlent en premier lieu de quelque chose qu’ils appellent V américanisme religieux, dont l’objet est d’introduire dans l’Eglise une certaine phase nouvelle de religion et de dogme, surtout d’après le modèle d’un article écrit il y a quelque temps par un Anglais (suppose-t-on), sous le titre : Le Catholicisme libéral, et publié dans la Contemporary Review sous la signature Romanus.