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Non ! l’Esprit-Saint n’a point menti. C’est la foi et la foi seule qui a triomphé, qui triomphe et qui peut toujours triompher de l’esprit du monde.

« La foi, c’est le germe transformateur ; elle fermente dans l’âme, envahit, absorbe, transforme tout l’être humain et, par l’être humain, toute la société. »

Et c’est pourquoi, la conclusion du P. Aubry est que « le nœud de la question, c’est l’éducation cléricale formant non pas un sacerdoce amoindri par la faiblesse des méthodes surannées et impuissantes, ou par un enseignement qui se promène sur des surfaces, ou par l’infiltration des idées modernes, mais un sacerdoce retrempé aux vraies sources ; incapable de transiger avec le monde, mais apportant une nouvelle effusion de foi et de lumière dans les intelligences, de vie chrétienne dans les cœurs, de civilisation catholique dans la société[1] . »


Cette conclusion sera aussi celle de ce livre, qui n’a essayé de montrer le mouvement

  1. Voir Essai sur la méthode des études ecclésiastiques en France, par J.-B. Aubry, 1re et 2e parties. Particulièrement les chapitres IV, IX et X.