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mière heure. C’est bien, en effet, à mon ami d’autrefois et à moi que les jésuites peuvent attribuer la responsabilité de ce qui désormais dérange si profondément leurs idées et leurs habitudes. Dans mon livre Histoire d’une idée, Congrès universel des religions, j’ai raconté les commencements de l’Américanisme ; … nous traduisîmes les discours les plus importants de Mgr Ireland. M. Félix Klein les publia sous ce titre : L’Église et le Siècle. Cela fit le tour de la presse… Voilà hautement revendiqué mon effort d’Américanisme… Ayant bien reconnu mes illusions et que toute évolution libérale du catholicisme est impossible, je quittai l’Église. Assurément la logique de l’Américanisme doit aboutir à cette conclusion, car rien n’est plus contraire que l’Américanisme aux principes catholiques. »

La fin du siècle dernier a donné une leçon, comme l’observait récemment Mgr l’évêque d’Annecy, que ces MM. n’ont point assez méditée. On y voit les suites funestes de ces entraînements qui se produisent tout à coup et auxquels s’abandonnent ceux qui ne prennent point la peine de réfléchir : entraînements qui conduisent toujours plus loin que ne l’ont