Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/322

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

théologie protestante de Paris inscrivait six prêtres apostats, et celle de Montauban quatre, comme aspirants pasteurs. En même temps, l’Éclair nous apprenait qu’il existe une œuvre protestante pour accueillir les prêtres qui désertent l’Église ; il donnait les noms de dix-huit malheureux qui sont allés demander des secours à cette association[1].

Quoi d’étonnant !

Après avoir cité les paroles de Mgr Lelong que nous venons de rapporter, l’ex-abbé Charbonnel dit avec vérité : « Cet évêque-là, du moins, a de la clairvoyance, la logique de l’Américanisme mène loin du catholicisme autoritaire : elle affranchit et libère. »

Et un peu plus loin : « Sans nul doute je dois aux idées que ces hommes représentent mon apostasie. » Il Venait de nommer le P. Hecker, Mgr Ireland, Mgr Keane, M. Félix Klein.

Dans un article qu’il publia le 1er octobre 1898 dans un périodique protestant, La Revue chrétienne, le même ex-abbé est plus explicite encore : « Il est vrai que je fus un Américanisant ou un Américaniste de la pre-

  1. Voir aux Documents, N. XLIII.