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finir par s’incarner prochainement dans l’antéchrist personnel ? Le règne du dernier des antéchrists sera-t-il la finale de la Révolution ? Nous ne le savons. À chacun des assauts que, depuis dix-huit siècles, les portes de l’enfer ont livrés à l’œuvre divine, les spectateurs ont dit : C’est le dernier ; avec lui viendra la fin, car Satan ne pourra rien trouver qui surpasse ce que nous subissons. Mais en disant toujours : « Il n’y a rien au-delà », on se trompe toujours. Après un moment de relâche, l’assaut reprend plus terrible et plus séduisant. Il y en aura pourtant un dernier. Et celui que nous subissons à l’heure actuelle a le caractère d’antichristianisme au suprême degré ; et ceux qui s’efforcent de le repousser deviennent de plus en plus rares et sont de plus en plus réduits à l’impuissance.

Quel est le devoir en un tel état de choses ?

Le premier devoir, le plus urgent, le plus nécessaire, est de se munir soi-même du bouclier de la foi, puis de travailler, chacun selon son pouvoir, à en maintenir l’intégrité dans le monde.

« Ô Timothée, garde le dépôt, évitant les discours vains et profanes et les controverses