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tous les attentats ont été commis contre eux, contre leur religion, contre leur Dieu. Ils ont d’abord protesté en de vaines paroles, aujourd’hui ils n’ont même plus le courage d’élever la voix.

Humainement parlant, l’œuvre se continuera donc, puisqu’elle ne trouve plus d’opposition, puisque l’on ose même dire qu’elle ne doit plus en rencontrer de la part de ceux-là mêmes qui ont entre les mains les destinées du pays[1].

À quoi cela va-t-il aboutir ?

Ah ! c’est ici que le cœur tremble et que la plume hésite.

Les juifs, dont la puissance est devenue si formidable en si peu de temps, vont-ils voir leurs espérances s’accomplir ? Vont-ils réussir à arracher des cœurs ce qui y reste encore de patriotisme ? Vont-ils réussir, après avoir refoulé la religion dans les temples, à en priver les âmes ? Et puis quand le terrain aura été ainsi préparé, vont-ils voir surgir du milieu d’eux ce messie que depuis tant de siècles ils appellent de leurs vœux pour réduire le monde en servitude ? Il est certain qu’à aucune épo-

  1. Voir aux Documents, N. XXXIV.