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toutes les époques aussi, il s’est trouvé des évêques pour remplir les devoirs de leur charge : la vigilance sur ces nouveautés, le jugement à porter sur leur caractère, la répression de celles qui peuvent être nuisibles.

Et toujours aussi le Souverain Pontife a rempli avec fidélité le ministère que lui a confié Notre-Seigneur Jésus-Christ de paître et les agneaux et les brebis elles-mêmes. L’on sait que le Saint-Siège fit imposer au premier et unique congrès ecclésiastique un président nullement attendu, et qu’il avait rendu Son Em. le cardinal Langénieux « responsable » de ce qui s’y ferait[1].

Il n’y a donc point de craintes à concevoir de ce qui se passe aujourd’hui, parce que l’Église est toujours vigilante. Des individualités pourront se perdre, — et cela est malheureusement arrivé, — l’Église ne sortira de cette nouvelle épreuve que plus pure, plus belle et plus forte. Et il n’y a point non plus à se scandaliser, puisque ce que nous voyons actuellement, c’est l’histoire de tous les siècles prédite par le divin Sauveur lui-même.



  1. Voir dans la Semaine religieuse de Reims le compte-rendu de la dernière séance.