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au sentiment de sa dignité et de sa grandeur, à la conscience de ses devoirs en même temps qu’à la pleine possession de ses droits. »

Rien que cela.

Les laïques ne devaient point être seuls appelés à recouvrer le sentiment de leur dignité et de leur grandeur, à reprendre conscience de leurs devoirs, à rentrer en pleine possession de leurs droits. Le clergé devait lui aussi participer à ce bienfait : il n’avait pas moins besoin que les laïques de réapprendre ses droits et ses devoirs. On le lui avait dit, on le lui dit de nouveau.

« Ne pourrait-il pas y avoir le pèlerinage des prêtres qui iraient se faire baptiser hommes (!!!), qui iraient secouer les chaînes d’un système odieux où le vicaire ne pense que par le curé, le curé par l’évêque et l’évêque par le gouvernement ? Chez nous, la hiérarchie tue l’individu. »

Ce qui va suivre est plus instructif encore :


    ce qu’ils ont dit la veille ni ce qu’ils diront le lendemain. Ici ils demandent « l’éducation chrétienne » et « homme par homme ». Ailleurs ils disent que la démocratie ne doit pas être confessionnelle et que le renouvellement social ne peut, ni ne doit se faire « homme par homme », mais par des lois et des institutions qui saisissent les masses en bloc.