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« Nos espérances ont été réalisées et au-delà, les principes d’après lesquels ce Congrès a été conduit ont été mis à l’épreuve et même parfois tendus à l’extrême, mais ils n’ont pas faibli… Nous avons appris que la vérité est grande et que la Providence a ménagé plus d’un chemin par où les hommes peuvent émerger des ténèbres vers la céleste lumière… J’espère que vous vous souviendrez de Chicago, non pas comme du foyer du plus grossier matérialisme, mais comme d’un temple où les hommes chérissent l’idéal le plus sublime. » Nous connaissons suffisamment cet idéal et quels en sont les premiers auteurs par ce qui a déjà été dit.

Le compte-rendu officiel fut résumé par M. Bonet-Maury, professeur à la Faculté de théologie protestante, dans un livre : Le Congrès des religions à Chicago en 1893. En voici la conclusion :

« Il est difficile de mesurer sur-le-champ la vraie portée des événements dont on est le témoin, car on est enclin à les exalter ou à les dénigrer, suivant les sentiments qu’ils nous inspirent. C’est ce qui est arrivé au premier Congrès des religions. Les uns l’ont salué comme la Pentecôte de l’esprit nouveau de