ainsi parler, épouillée de l’agglomération dont elle était la paroisse, un quartier haillonneux auquel elle offrait sa magnifique antithèse. Légions et légions de toits abritant la misère. Mais l’orgueil et la consolation de tant de malheureux humains était d’avoir leur richesse à eux seuls : Saint-Maclou, dont les splendeurs annonçaient déjà le paradis promis aux déshérités de la terre.
Construite sur le plan de Pierre Robin, son premier maître d’œuvre, continuée par Oudin de Mantes, Simon Le Noir, Ambroise Harel, au xve siècle, et Pierre Gringore, au xvie, cette église n’a pas connu les coups de Trafalgar essuyés par la Cathédrale et par Saint-Ouen. Les rafales humaines et celles du ciel ont épargné la cadette du trio sublime.
Et voici les deux principales célébrités de Saint-Maclou :
1° Le Jugement Dernier de son grand portail ; 2° les vantaux de bois sculpté de ses portes (on dit que Jean Goujon y a travaillé, mais les compétences affirment qu’il n’y est que pour peu de chose, vu les dates de sa présence à Rouen ; vu,