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692 ASTRONOMIE MODERNE. Pour trouver l’angle de l’écliptique avec le méridien, il emploie une opération graphique que je n’ai vue encore nulle part, au moins qu’il me souvienne; elle est assez simple, on peut la modifier de manière à simplifier encore la démonstration. Soit le demi-cercle EBF ( fig. 91 ), le rayon AR perpendiculaire à EF ; prenez BC=BD=&j = 23°^ ; menez la corde CD du centre G et du rayon GC = GD; décrivez le petit cercle DMCl; soit l’arc TM=DM la longitude du Soleil, la perpendiculaire MR sera = sinDM = sin © ou sin ûj’sin© =sin D; RG sera sin a> cos O , AG=cos«. Menez AR, vous aurez tangRAG = ^ = sin ^ os Q = t ar) g a cos q — cotRAE = cot angle cherché. C’est en effet la formule que donne la Trigonométrie sphérique. Ainsi la même construction donne le sinus de déclinaison RM et l’angle RAF de l’écliptique avec le méridien. On voit que cet angle est oblus, parce que DM >> 90°,- et que son cosinus est négatif. Pour la déclinaison, prenez A/« = C« = MR, menez mnr, et Br sera la déclinaison. Si l’on demandait l’angle tout seul, au lieu de la corde DC = a sin o> on mènerait au point B la perpendiculaires 2 tang a> y le point T serait sur cette tangente et sur le prolongement de AD. Du point M, on abais- serait la perpendiculaire sur tang co , et l’on aurait tang ce cos D, et du pied de la perpendiculaire, on conduirait une droite au point A et Ton aurait le même angle FAR. Quant à l’angle OST du vertical ZT avec l’écliptique TO ( fig. 92) , ii le trouve par l’astrolabe. Soit TQ = M= ascension droite du milieu du ciel, TS=S = lon- gilnde du Soleil. J’ai démontré (Jstron., ch. XV11I, p. 48 et 49) qu’on a toujours, en nommant H la hauteur du pôle cos M sin S — cos a sin M cos S — sin a tang H cos S cot OST _ cos a taug H — sin » sm M et cosZS=sinST=cosMcosHcosS-|-cosacosHsinSsinM-f-sinasinHsinS; l’angle OTSest toujours opposé à l’arc de l’horizon OT, différence d’azi- mut entre le point orient de l’écliptique et celui qui marque l’azimut du Soleil. L’auteur recommande d’observer toujours aux environs du premier vertical, ce qui n’est possible que dans l’été et offre d’ailleurs l’inconvé- nient des réfractions. La raison est que l’angle OST variera peu d’un