KÉPLER. 599 Il calcule l’anomalie vraie par une analogie qui donne co = C "^" C ° S — .
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Si l’anomalie moyenne est donnée, on n’a que la fausse position et lé tâtonnement; il explique ensuite le calcul de la latitude, dont il est l’auteur, et qu’il a rendu plus exact et plus simple, en faisant passer les lignes des nœuds par le Soleil. Il suppose uniformes les mouvemens des apsides et des nœuds , l’ex- centricité constante, ainsi que les inclinaisons. Les anciens ont trouvé l’excentricité plus grande que Tycho ne l’avait trouvée de son tems ; mais les équinoxes et sur-tout les solstices, dont Hipparque et Ptolé- mée ont fait usage, étaient incertains, à 6* ou 12 4 près , et cette erreur est plus que suffisante pour expliquer la différence d’excentricité. C’est ce que nous avons démontré par un calcul exact. Quand il arrive aux stations et aux rétrogradations, il commence par ces mois : Prœcipua lue virtus enitescit Aslronomiœ copernicanœ } quod veteri Astronomiâ tacente et tantum admirante, ipsa loquitur et causas rerum ex- plicat. Cumque vêtus Astronomiâ epicy clos mulliplicat , copernicana sim- pliciter omnia ista salvat solo et unico motu Telluris circa Solem. C’est ici le triomphe de l’Astronomie copernicienne. U Astronomie ancienne ne peut que se taire et admirer; la nouvelle parle et rend raison de tout; l’ancienne multiplie les épicjcles ; la nouvelle beaucoup plus simple, sauve tout par le seul mouvement de la Terre autour du Soleil. Et plus loin , en donnant les causes mathématiques des stations, il dit : Hîc vêtus Astronomiâ est muta. Ici la vieille Astronomie est muette. Il fait ensuite celte remarque, plus singulière qu’importante: Saturne étant direct, nulle planète ne peut èlre en conjonction avec lui, si elle n’est directe. Pour se démontrer celle remarque et l’étendre , il suffit de placer ici les élongalions des diverses planètes à l’instant de la station. Élongations. l8°ia’ 28. 5i i36. 12 ç 126. 7 % hï&.m b 108. Aj ic3. i5
