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KÉPLER. / t 25 ses recherches; il a trouve le moyen d’établir une hypothèse sur les obser- vations de Tycho; il l’a détruite par ces mêmes observations; il a suivi les pas de ses prédécesseurs; il termine ici cette seconde partie, pour marcher d’après ses propres idées. Voici le titre de la troisième partie : Commentariorwn de motibus slellœ Martis pars, teriia. Investigatio secundœ inœqualitatis idest motuum Solis vel Telluris’, seu Clavis Astronomiœ pemtioris , ubi mu lia de causis motuum physicis. En cherchant la cause de l’équant de Ptolémée , ou du second épi- cycle de Copernic (Myster. cosm. , ch. 22), il avait dit que si cette cause était la véritable, elle doit être générale pour toutes les planètes. La Terre cependant n’avait pas d’équant. Il n’osa rien prononcer, mais il commença à soupçonner que la Terre pourrait avoir son équanl comme les planètes. (La vérité est que les planètes n’en ont pas plus que la Terre ; il vient de prononcer que Mars n’en a pas, mais il n’avait pas encore fait cette découverte.) Tycho lui écrivait que l’orbe annuel de Copernic, ou l’épicycle de Ptolémée , n’était pas toujours de la même grandeur, rela~ tivement a V excentrique , mais qu’il produisait une altération sensible dans les trois planètes supérieures , et que pour Mars il en résultait une différence de i°45’ (L’excentricité 0,0168, vue de Mars, ne peut sou- tendre qu’un angle de 58’. Mais si Tycho trouvait i° 45’, comment pouvait-il négliger une pareille différence, ou ne devait-elle pas lui don- ner quelques doutes sur la bonté de ses hypothèses ?) Page 209 de ses Lettres, il paraît croire que l’excentricité du Soleil produit une inégalité dans les équations de l’excentrique ; que celle inégalité n’était que peu ou point sensible dans les oppositions , mais qu’il en fallait tenir compte dans les quadratures. (Tycho dit en effet que cette inégalité provient peut-être de V excentricité du Soleil, et peut-être d’une autre cause, et qu’elle est plus sensibFe dans l’orbite de Mars, qui n’est pas à l’orbite du Soleil dans un aussi grand rapport que celles de Jupiter et de Sa- turne. En transportant aux planètes le mouvement delà Terre, on avait tacitement supposé ce mouvement circulaire ; c’était le mouvement el- liptique et vrai qu’il eût fallu transporter-, de là celle inégalité soup- çonnée par Tycho, et qui aurait dû le désabuser de l’idée de rapporter les mouvemens des planètes au Soleil moyen, ou même lui faire aban- donner son système pour celui de Copernic.) Répler imagina que cette inégalité provenait de ce que l’orbe annuel n’était pas partout également éloignée du centre; car on ne peut imaginer de cause physique qui augmente ou diminue cet épicycle. Au lieu de