372 ASTRONOMIE MODERNE.
Que de lequinoxe d’automne à celui de pvinlems, l’intervalle serait de 17^ II* 25’
Que de l’équinoxe de printems à 1 equinoxe d’automne, il serait de 186. 17.59.
Quant aux équinoxes de Ptolémée en particulier , Longomontanus croit comme nous et pour les mêmes raisons, que ce sont des calculs et non des observations; il appuie ce soupçon, de l’observation que Ptoléme’e nous dit avoir faite de la parallaxe lunaire. Nous avons dit la même chose en eommentantPlolémée, sans avoir encore lu Longomontanus ; la chose est évidente pour qui veut y regarder. Ptolémée a supposé une parallaxe trop grande d’un demi-degré, pour trouver celle qui résultait de ses hypothèses; s’il n’a pas tout-à-fait supposé ses observations d’équinoxe, il les a du moins altérées pour les faire cadrer avec sa théorie. Pour rétablir les vrais intervalles des saisons, il cite un passage de Pline, livre XVIII , chap. xxv : Cardo temporwn quadripai iità anni distinctione constat, per incrementa lucis. Augetur hœc à bruina et œquatur noçlibus verno œquinoctio diebus go*’* 1 " 3* 11 intercale 92 12
Ueindè superat noctes ad solstitium ( œslivum scilicel ) diebus 9 3 12
Usque ad œquinoctium aulumni, et tum œqualâ die procedit ex eo ad brumam .’ 89 3
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Pline a oublié un intervalle; Longomontanus remplit la lacune, de manière à trouver l’année de Sosigène, à qui il attribue ces intervalles. Sosigène vivait à une époque moyenne, à peu près entre celles d’Hipparque et de Ptolémée. Je n’oserais assurer, dit Longomontanus , que Sosigène ait en effet observé, peut-être n’a-t-il fait que copier Eudoxe; s’il a observé, c’est peut-être au gnomon. Je ne prétends donc pas que ces observations puissent avoir la même certitude que celles de Ptolémée ou celles d’IIipparque; mais il n’y a aucun doute que Sosigène eût remarqué les erreurs d’IIipparque et de ses prédécesseurs. Je ne pense pas en ceci comme Longomontanus. Si Sosigène avait remarqué ces erreurs, comment aurait-il assigné à l’année une quantité plus grande encore que celle d’Hipparque? pourquoi n’établit- il pas dès-lors une autre règle d’intercalation ? et pourquoi Longomontanus, en intercalant un intervalle, ne le dimiuue-t-il pas de 11’, pour avoir uue
