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RÉFORMATION DU CALENDRIER. 7 5 Il suffit de jeter les yeux sur cette table pour apercevoir les périodes i> rf > 3T> Tï& > t£t-> tt9> tH; l es deux premières sont simples, les sui- vantes sont composées. On voit en même tems, par les décimales, quelle serait l’erreur de la période; ainsi l’on aurait pour ~ les trois erreurs -f- 0,07690, — 0,00916 — 0,04280 pour |f| -f- o,i34o3, 0,00000 — o,o5236. La vraie longueur de l’année est certainement entre les limites que nous avons posées; ainsi de toutes manières les périodes yy, T 3 T ! i -, 7^7, rirï) îffi auront une exactitude suffisante pour la pratique. La plus commode est sans contredit la dernière^ qui n’exige qu’une modification insensible à l’intercalalion grégorienne. En effet îoq 8.109 872 900—28 900 — 27 — t 1 3 45q 8.45o 36oo 3b’oo 3b’oo 4 4°° 36"oo ’ les deux premiers termes donnent l’intercalation grégorienne; le troi- sième nous fait voir qu’il suffirait de rendre communes l’année 36oo et tous ses multiples , pour faire accorder notre calendrier civil avec la fraction 5* 48’ 48". Mais cette fraction n’est pas encore bien sûre; on pour- rait provisoirement écrire^ — , laissant aux siècles futurs à déter- 1 oboo + x 7 miner jc. Mais soit x = 4 00 > ^ a formule d’inlercalation deviendra 5 - ~ - = 1SS%*Z* = A = 0 , 24 , 2 5 = 5*48’ 5o" 4 ; 4 4°° 4°°° 4°°° 4 co ° celte valeur s’accorde un peu mieux avec les nouvelles tables du Soleil; la correction serait encore plus facile, puisque ce seraient les années multiples de 4000 qui deviendraient communes; la correction ne trou- blerait en rien l’ordre reçu, puisque la première suppression n’arriverait que dans 2180 ans. Nous ne craindrions qu’une seule difficulté, celle de faire adopter simultanément, par tous les états chrétiens, une correc- tion si facile et si légère, à laquelle pourtant ils auraient eu bien du tems pour se disposer. On a souvent parlé d’une intercalation persane dont on a vanté l’exactitude. Montucla dit qu’elle était celle que donne la fraction 33. 11 l’attribue, j’ignore sur quelle autorité, au sultan Mélic-Schah, ou plutôt à l’astronome Omar Cheyam qui nous était parfaitement inconnu.