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RÉFORMATION DU CALENDRIER. 41

L’indiction se trouvera par la formule (—7^—) ; elle est oubliée depuis . long-tems.

Nous finirons cet article du calendrier par une méthode bien naturelle pour trouver Pâques. Commençons par le Calendrier julien. Soit 4 le nombre d’or, et A la lettre dominicale. Dans ce calendrier, le nombre d’or 4 tombe au 20 mars, ce sera la Lune pascale; avancez de i3 pour avoir le 14% ce sera le 33 mars ou le 2 avril; le dimanche suivant, indiqué par la lettre A, sera le 9, ainsi que nous l’avons trouvé ci-dessus, et non 19 comme on le voit dans les Tables de Berlin.

Soit 16 le nombre d’or et D la lettre dominicale. Le nombre 16 tombe le 8 mars, c’est la nouvelle Lune. Le 14 e sera donc le 21 , il est marqué C ; le lendemain 23 , marqué D, sera le jour de Pâques, et non le 22 avril comme dans les Tables de Berlin. Dans le Calendrier Grégorien, soit D=L=4 et 6 = 24. L’épacte 24 tombe le 7 mars, ajoutez i3, le 14* sera le 20; celte Lune ne sera pas pascale; répacte 24 tombe encore le 5 avril, le i4 sera donc le 18; lettre À = C, Pâques sera le 19 marqué D. C’est ainsi que nous l’avons trouvé, en changeant 24 en 25, car 24 donnait le 26 avril. SoitL = C = 3 et g=25’.

Le 25’ en mars tombe le 6, le 14 e serait le 19; il faut aller plus loin; Le 25’ en avril tombe le 4, le 14 e sera donc le (4-+- i3) = 17; Ar=B, C sera la lettre du lendemain 18; 18 sera le jour de Pâques, comme nous l’avons trouvé, en calculant pour le 26; 25 nous aurait donné le 25 avril.

Ainsi nous démontrons les corrections que nous faisons à la Table de Berlin , et la règle que nous avons établie pour les épactes 24 et a5’. Ces règles sont bien simples, elles n’exigent qu’un calendrier perpétuel ; mais pour calculer une longue table pascale, elles seraient un peu fastidieuses, et l’on risquerait souvent de se tromper. ffist. de VA sir. mod. Tom. I.

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