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Buffon parle d’os d’éléphans trouvés à Mary proche Meaux. On en a trouvé en Provence, en Languedoc, en Dauphiné, proche Valence, près de Pont-à-Mousson, près de Metz.

A Argenteuil, proche Paris.

En creusant le canal de l’Ourcq, à Sevran, à trois lieues de Paris, dans un espèce de tuf, que Cuvier croit avoir été formé dans l’eau douce, on a trouvé des os fossiles d’éléphans. Ils étaient avec des bois d’Élan d’Irlande, et des centaines de dents de cheval[1].

En Angleterre des os fossiles d’éléphans se trouvent en plusieurs endroits.

L’Irlande contient également plusieurs os fossiles d’éléphans.

En Scandinavie, on en a trouvé des dents machelières.

En Norwège, Bartholin et Pontoppidan en citent.

En Islande, Torfeus en rapporte.

L’Allemagne en contient en plusieurs endroits.

La Russie, et principalement la Russie Asiatique, sont les contrées où on trouve une plus grande quantité de ces fossiles… Les relations de Pallas, Gmelin… en sont pleines. Patrin m’a dit avoir vu, sur les bords de l’Ob, retirer d’une falaise élevée de cent cinquante toises au-dessus du niveau du fleuve, un fémur d’éléphant, qui avait plus de quatre pieds et demi de hauteur, et était parfaitement conservé.

Isles de la mer Glacial. Pallas cite une de ces îles par les 80 degrés de latitude, dans laquelle on voyait une quantité prodigieuse

  1. Annales du Muséum, cahiers 71 et 72, pag. 356, cahier 79, pag. 35.