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et les rouages de l’économie, ne recevant plus un sang assez vivifiant, languissent et font pressentir la ruine de la constitution.

Dans l’acclimatation il faut encore tenir compte de la hauteur du sol par rapport au niveau de la mer et ne jamais faire l’inconséquence d’élever une race de plaine sur un terrain montagneux. Il faut encore considérer la configuration et la nature du terrain. Les herbes, nourriture première des herbivores, sont de qualité différente selon les lieux qui les produisent, et les fourrages ne sont pas également composés partout. Enfin le voisinage de la mer doit aussi être envisagé dans ces circonstances.

Agents artificiels de modification.




La nourriture est susceptible de modifier le cheval.


L’alimentation a pour but de faire pénétrer dans l’organisme animal les matériaux nécessaires à la nutrition.

Envisagée au point de vue zootechnique, la nourriture a pour effet de donner au cheval plus de taille, des formes plus belles et par conséquent de régulariser la conformation.

Lorsque l’alimentation est réglée d’après de bons principes, les organes prennent un développement convenable et les fonctions s’exercent normalement sans prédominance de l’une sur l’autre. Il s’ensuit un équilibre continuel dans les phénomènes nutritifs, condition première d’une bonne constitution et d’un bon tempérament.

La physiologie démontre que l’organisme se trouve débilité par une alimentation peu substantielle, les os, les