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reste à la Préfecture ; nous l’avons demandé à M. le Préfet, qui a bien voulu nous le remettre pour le Musée. En voici la description :

23o — VASE en poterie rougeâtre, de pâte assez fine, 4 panse renflée, surmontée d’un col étroit et cylindrique accosté de trois anses ; brisé (il manque une des anses). — Hauteur, 0m 210 ; circonférence de la panse, 0m 420 ; diamètre intérieur de l’orifice, 0m 020[1]. (Pl. V.)

Ces deux derniers objets (nos 22 et 23) ne contenaient, au moment de leur invention, aucune trace d’ossements ni de charbons ; ils étaient absolument vides. Nous en concluons que nous sommes en présence de deux de ces vases dans lesquels on renfermait du vin, du lait, des parfums ou d’autres liquides offerts aux mânes des morts[2].

VIII
BIJOUX ET AUTRES OBJETS EN BRONZE ET EN ARGENT.

Les bijoux et autres objets que nous décrivons ici étaient renfermés, avec dix mille pièces de monnaie environ, dans une des grandes amphores dont nous parlerons plus loin. Il y avait quatre ligulæ en argent, une en bronze ; deux bracelets en argent, un en bronze ; et une dizaine de bagues en argent enfilées dans un des bracelets[3].

  1. Un vase en terre rougeâtre, de forme et de dimensions à peu près analogues, mais n’ayant que deux anses, fut trouvé vers 1845 dans les terrains de la Cochardière. Il est figuré dans l’ouvrage déjà cité de M. Toulmouche, pl. XVIII, fig. 2.
  2. De Caumont, Cours d’Antiquités monumentales. Ère gallo-romaine.
  3. Ces bagues, au moment où le vase avait été brisé d’un coup de pioche,