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de Dariorigum (Vannes), Vorganium (Carhaix) et Fanum Martis (Corseul) ;

Conduite d’eau de l’entrée de la roe Basse, — près de la voie de Fanum Martis ;

Trouvailles de la rue d’Échange, — près de la voie d’Allauna (Valognes) ;

Trouvailles de la rue d’Antrain, des Capucins, de l’Hôtel-Dieu et de la Cochardière, — près et sur la voie d’Ingena (Avranches) ;

Conduite d’eau de la rue Saint-François et trésor du jardin de la Préfecture, — sur le bord de la voie de Noviomagus (Lisieux).


IV

L’ABBAYE DE SAINT-MELAINE ET LE JARDIN DE LA PRÉFECTURE.


Avant de donner la description des objets trouvés dans le jardin de la Préfecture, il est nécessaire, croyons-nous, de faire connaître aussi exactement que possible quelle était encore, au xviiie siècle, la disposition des terrains environnant l’abbaye de Saint-Melaine.

Un plan à vol d’oiseau de l’ancienne abbaye, conservé dans les manuscrits de la Bibliothèque Nationale[1] et reproduit dans le Monasticon Gallicanum, et, à la rigueur, le plan de Rennes de Le Forestier, gravé par Ollivault, nous renseigneraient suffisamment peut-être, si nous n’avions sous les yeux la description ci-après, que nous empruntons au bel et savant ouvrage de M. Guillotin de Corson :

« Devant l’église Saint-Melaine, dit cet auteur, s’étendait

  1. Ms. de la Bibl. Nat., no  11821.