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en terre rouge, grossière, qui, à en juger par l’épaisseur de leurs parois, devaient appartenir à des vases de grande dimension[1] ; — 3o des monnaies en bronze d’Auguste, de la colonie de Nîmes, de Tibère, Néron, Vespasien, Trajan, Hadrien, Antonin-le-Pieux, Julia Maesa, Gordien III, Gallien, Postume, Tetricus, etc.[2]

La seconde trouvaille de la rue d’Échange eut lieu eu 1872, dans les terrains de l’administration militaire occupés par les dépendances de la Manutention et des magasins du Campement. Elle se composait des objets suivants : une clef, un ciseau, un morceau de chaine, des clous en fer[3] ; des fragments de verrerie[4] ; des fragments de poterie rouge à couverte brillante, provenant de vases, bols, coupes, avec des ornements en relief et des noms de potiers[5] ; des débris d’amphores et de vases de ménage, des tuyaux de conduite d’eau enduits à l’intérieur d’un vernis plombifère ; un poids en terre à brique, en forme de pyramide tronquée, et percé d’un trou à sa partie supérieure ; un fragment de lambris en schiste ardoisier, incrusté en marqueterie de petites plaques minces découpées en losanges ; des carreaux en schiste ardoisier[6] ; enfin, deux urnes cinéraires en terre noirâtre, commune, recouvertes chacune d’un carreau, et contenant des cendres et des fragments d’os calcinés par la crémation[7].

En 1874 enfin, toujours dans la rue d’Échange, on trouva, en creusant un puits, le rebord d’un vase gallo-romain en poterie rouge, un grand clou de fer, des défenses de sanglier,

  1. Hist. arch. de Rennes, p. 306.
  2. Ibid., p. 307.
  3. Catal., p. 142, no  593.
  4. Ibid., p. 142, no  600.
  5. Ibid., p. 151, nos 659 à 675.
  6. Ibid., p. 160, nos 716, 717 ; p. 163, no  731.
  7. Ces deux vases existent au Musée de Rennes, mais, par suite d’une omission, ils ne figurent pas au Catalogue raisonné.