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PENSÉES.

sibilité de se mettre véritablement à notre place quand nous sommes dans le malheur ; de nous dire, de nous conseiller justement ce que nous devons faire, et de nous prouver par là qu’ils sentent nos peines comme nous-mêmes.


LII.


Un des plus grands chagrins que l’on puisse éprouver, est de voir que l’on n’est pas compris, ou que ce que l’on dit est mal interprété par quelqu’un à qui, dans l’agitation de la douleur, on ouvre son âme tout entière.


LIII.


Il y a des caractères, des cœurs, des esprits qui n’en comprennent jamais d’autres.


LIV.


S’il est rare de donner sa confiance sans aucune