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CORINNE OU L’ITALIE.

Oswald, libre chaque jour, libre encore quand vous seriez mon époux ; car si vous ne m’aimiez plus, je vous affranchirais, par ma mort, des liens indissolubles qui vous attacheraient à moi.

Dès que vous aurez lu cette lettre, je veux vous revoir ; mon impatience me conduira vers vous, et je saurai mon sort en vous apercevant ; car le malheur est rapide, et le cœur, tout faible qu’il est, ne doit pas se méprendre aux signes funestes d’une destinée irrévocable. Adieu.