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CORINNE OU L’ITALIE.

la terre qu’il avait en Écosse. Enfin je partis sans en prévenir ma belle-mère, et lui laissant une lettre qui lui apprenait ma résolution. Je partis dans un de ces momens où l’on se livre à la destinée, où tout paraît meilleur que la servitude, le dégoût et l’insipidité ; où la jeunesse inconsidérée se fie à l’avenir, et le voit dans les cieux comme une étoile brillante qui lui promet un heureux sort.