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LE CHEVALIER

vivifiant des Apennins, cheminait de couvent en couvent, étudiant et copiant les chefs-d’œuvre qu’ont semés les princes de l’art, avec tant de profusion, dans chaque monastère, dans chaque vallon, sur chaque éminence de cette terre fortunée ; — faisant poser les moines pour ses tableaux, — esquissant les splendides paysans, les hautes cimes nageant dans les flots de cette lumière italienne toute d’or, d’azur, de saphyr et de rose, les troupeaux suspendus aux flancs des rochers avec leurs pâtres nonchalamment endormis sous les buissons, au chant des cigales, — s’extasiant devant les perspectives sans bornes, les auro-