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FALARDEAU.

Il entrait donc chez lui après une rude journée de labeur.

— « Signor Cavaliere, lui dit en entrant sa vieille servante, j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Vous savez, votre favori, votre beau chat que vous avez élevé, que vous aimez tant, il va mourir. »

Tous les artistes ont leur fantaisie ; le nôtre aimait les chats.

En entrant, il aperçut son bel animal, les yeux vitreux, l’écume aux lèvres. Comme il n’avait aucune défiance, il voulut le prendre sur ses genoux ; mais à peine l’eut-il laissé libre que l’animal