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LII


Il me tarde que lundi viengne
Car mon ami doy veoir lors.[1]
A fin qu’entre mes bras le tiengne
Il me tarde que lundi viengne.

Si lui pri qu’il lui en souviengne ;
Car pour veoir son gentil corps
Il me tarde que lundi viengne.



LIII


C’est anelet que j’ay ou doy
Mon doulz ami le m’a donné.

Souvent nous assemble toudoy
Cest anelet que j’ay ou doy.

Je l’aime bien, faire le doy ;
Car pour ma joye est ordené
Cest anelet que j’ay ou doy.



LIV[2]


La cause de mon annuy
N’ose plaindre n’a nul dire.

  1. LII. — 2 A1 c. m. a. doit venir l.
  2. LIV. — Omis dans A