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et moururent l’une après l’autre, peu de jours après. Le bailli du lieu, informé de ce qui était arrivé, en envoya une relation au tribunal de Belgrade, qui chargea deux de ses officiers d’aller dans ce village, avec un bourreau, pour examiner l’affaire. L’officier impérial, dont on tient cette relation, s’y rendit de Gradisch, pour être lui-même témoin d’un fait dont il avait souvent entendu parler. On ouvrit tous les tombeaux de ceux qui étaient morts depuis six semaines ; quand on vint à celui du vieillard, on le trouva les yeux ouverts, d’une couleur vermeille, ayant une respiration naturelle, cependant immobile et mort ; d’où l’on conclut qu’il était un signalé vampire. Le bourreau lui enfonça un pieu dans le cœur. On fit un bûcher, et l’on réduisit en cendres le cadavre. On ne trouva aucune marque de vampirisme, ni dans le