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mandons cette affaire aux citoyens Vaillant et A. Dupont. C’est là une cause digne de leur sympathie. Le bureau des réfugiés sera, dit-on, ouvert dans cinq ou six jours, et nous espérons que les fonds assignés à cet emploi leur seront loyalement affectés. »

Les citoyens Vaillant et A. Dupont ont pillé la Banque pour servir vos subsides, pour payer 100,000 fr. le concours de votre Dombrowski et 1,000 fr. par mois celui de vos petits grands hommes.

On vous persécute, et le gouvernement que vous traitez de réactionnaire a la générosité d’accorder cent bourses à l’école des Batignolles avec un secours extraordinaire de 60,000 fr. par an : vous formez avec cela des chefs d’émeutes.

Personne ne réclame vos frères, dites-vous. Ils n’ont fait de bien à personne, et c’est pourquoi on ne s’en soucie pas. La justice française, à qui est dévolue la tâche de punir les incendiaires de Paris, n’a pas besoin qu’on suspecte son esprit d’équité.

Vous déclarez que vos frères sont détenus arbitrairement, c’est ce que la justice appréciera.