sez-vous aujourd’hui de ces « braves Polonais » qui ont versé le sang français, brûlé la ville qui leur avait accordé l’hospitalité et craché dans l’assiette que vous leur avez tendue pleine pendant tant d’années ?
Que diront aujourd’hui le Siècle, l’Opinion nationale, et autres journaux parisiens, insulteurs de Mouraview et de sa justice sommaire ?
Qui donc recommencerait aujourd’hui la campagne diplomatique de 1863 ?
Qui, aussi, après les exécutions sommaires accomplies à Paris, osera blâmer encore les généraux russes qui étaient investis de la tâche obscure et tant calomniée de rétablir l’ordre et de mater l’insurrection ?
Ceci posé, nous entrons en matière, et nous allons prouver à la France que la conspiration du désordre contre l’ordre fermentait depuis longtemps dans le camp polonais. — Les Polonais n’ont pas fait un coup de tête ; leur immixtion dans le mouvement démago-