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aimait. N’avait-il pas vu mourir, ce Charlot douloureux, une autre maman, aussi douce, aussi jeune, aussi angoissée que sa belle sœur ? Et cette jeune mère, se disait dans un sanglot Perrine, n’était-ce pas la sienne et celle de Charlot ? « Mon Dieu, mon Dieu, implorait Perrine, ayez pitié de ceux qui restent, des petits vivant sans cet ineffable bonheur de posséder, de chérir durent de longues années, une maman, celle dont l’amour si parfait se rapproche souvent de l’amour de Dieu même. »

Marie-Claire DAVELUY
(Fin de la première partie.)

N. B. — La deuxième partie aura pour titre : Le cœur de Perrine.