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L’oiseau tourna vers moi sa mine effarouchée,
              Et l’animal
Me regarda d’un air de tristesse fâchée,
              Qui me fit mal.

« Oh ! ne te moque pas de moi ! semblaient me dire
              Ses yeux en pleurs ;
N’est-ce pas que tu mens, et que tu voulais rire
              De mes douleurs ?

« Non elle n’est pas morte ! ou, toi, tu n’es qu’un lâche
              De la savoir
Et d’y survivre !…Non ! elle est là…qui se cache,
              Je veux la voir. »

Et pour mieux s’assurer qu’elle n’était pas morte,
              Il s’en alla
Fouiller sous la toilette et derrière la porte,
              Deçà, delà,