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XXIII - LE CAFÉ CHANTANT


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Quel commis rare et consciencieux que ce nouveau commis de la maison Fromont !

Chaque jour sa lampe était la première allumée et la dernière éteinte aux vitres de la fabrique. On lui avait installé en haut, sous les combles, une petite chambre exactement semblable à celle qu’il occupait autrefois avec Frantz, vraie chambre de trappiste, meublée d’une couchette en fer et d’une table en bois blanc placée sous le portrait de son frère. C’était la même vie active, régulière et retirée que dans ce temps-là.

Il travaillait constamment, faisait venir ses repas de son ancienne petite crémerie. Mais, hélas ! la jeunesse, l’espoir à jamais disparus ôtaient leur charme à tous ces souvenirs. Heureusement, il lui restait encore Frantz et madame Chorche, les deux seuls êtres à qui il put penser