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Ganglions et viscères. — La matière tuberculeuse ne manque jamais dans les ganglions lymphatiques des bronches ; on la trouve aussi quelquefois dans ceux de l’entrée de la poitrine, et plus souvent dans ceux du mésentère et de la région sous-lombaire ; les autres sont plus rarement altérés. Ces divers ganglions présentent par suite une consistance et un volume plus grands qu’à l’état normal. Les cordons lymphatiques eux-mêmes ont subi des altérations, surtout ceux qui sont renfermés dans l’intérieur du thorax : on les voit en effet dilatés, monoliformes, remplis d’une lymphe épaissie, comme lactescente. — Enfin, parmi les viscères abdominaux, nous citerons le foie et la rate comme présentant le plus fréquemment des tubercules ; ils n’y sont pourtant jamais bien nombreux ni en masses très-considérables.

Lésions contingentes. — Parmi ces lésions nous devons placer principalement la pleurésie aiguë ou chronique, la bronchite chronique, les pneumonies lobulaires. Le cadre que nous nous sommes tracé ne nous permet pas de décrire ici les caractères qu’offrent chacune de ces altérations.

VARIÉTÉS. — En nous occupant de l’étude des symptômes nous avons vu que, dans certains cas, la phthisie amenait la mort du sujet en très-peu de temps, après avoir provoqué sur le vivant les