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AFRICAINE.

nègres cultivateurs qu’il y employait déjà, et y établit un gardien blanc pour surveiller les travaux de la culture.

Au commencement de l’année 1818, nous crûmes que la récolte du coton nous dédommagerait des pertes que nous avions éprouvées jusqu’alors. Tous nos cotonniers étaient de la plus grande beauté, et promettaient une récolte abondante. Nous avions aussi semé du maïs, du millet et des haricots du pays qui venaient également bien.

À cette époque, le gouverneur Schmaltz fut rappelé en France ; M. Flauriau lui succéda ; mais la nomination de ce nouveau chef n’améliora point notre situation. Tous les dimanches, mon père allait visiter sa plantation, et donner ses ordres pour les travaux de la semaine. Il y avait fait construire une grande cabane pour le gardien, sur le haut d’une petite colline qui se trouvait