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CHAPITRE III
LES LIAISONS DANGEREUSES. — II.
1. Mérite littéraire. — Laclos est un pur classique. — Valmont et Don Juan. — Mme de Merteuil et Tartuffe. — Mme de Tourvel et les femmes de Racine. — Laclos procède des analystes de salon, des prédicateurs mondains et de Rousseau. — Il est le père des modernes romanciers d’analyse. — Pourquoi il est moins connu que Stendahl. — 2. Portée historique. — Dans quel mesure Laclos a-t-il peint les mœurs de l’Ancien Régime ? — La vanité de salon était la passion maîtresse. — L’amour offrait les succès les plus flatteurs. — Valmont et Lovelace. — Que la vanité peut être légère et violente. — Qu’elle peut être violente et froide. — Laclos du germe a fait la maladie. — L’épidémie s’est propagée dans la démocratie. — Les Liaisons dangereuses et le Rouge et le Noir. — 3. Moralité. — Sérieux moral du livre. — Valmont plus vrai que Julien Sorel. — Pourquoi l’impression du livré reste troublante. — Laclos passe pour Valmont 
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CHAPITRE IV
L’ÉDUCATION DES FEMMES ET LE MARIAGE DE LACLOS
Le maréchal de Ségur et les Liaisons dangereuses. — L’Éducation des femmes. — Laclos, en raisonnant, découvre une seconde fois la nature. — La femme naturelle et la femme sociale. — Théorie de la beauté. — La femme à travers le monde. — Conseils à une jeune fille. — La société de La Rochelle. — Mademoiselle Boulange Duperré. — L’escalier secret de l’hôtel Duperré. — Mariage de Laclos. — La première pierre de l’Arsenal de La Rochelle 
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