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des esprits de démons faisant des miracles[1], qui s’en vont vers les rois de toute la terre habitable, pour les assembler pour le combat de ce grand jour du dieu tout-puissant. 15Voici, je viens comme un larron. Bienheureux est celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin de ne pas marcher nu, et qu’on ne voie pas sa honte. 16Et ils les assemblèrent au lieu, appelé en hébreu : Armageddon.

17Et le septième versa sa coupe dans l’air : et il sortit du temple[2] du ciel une grande voix [qui procédait] du trône, disant : C’est fait ! 18Et il se fit des éclairs, et des voix et des tonnerres, et il se fit un grand tremblement de terre, un tel tremblement, si grand, qu’il n’y en eut jamais de semblable depuis que les hommes sont sur la terre. 19Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent ; et la grande Babylone vint en mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. 20Et toute île s’enfuit, et les montagnes ne furent pas trouvées. 21Et une grande grêle, du poids d’un talent, descend du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu à cause de la plaie de la grêle ; car la plaie en est fort grande.

XVII. — Et l’un des sept anges qui avaient les sept coupes, vint, et me parla, disant : Viens ici, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur plusieurs eaux, 2avec laquelle les rois de la terre ont commis fornication ; et ceux qui habitent sur la terre ont été enivrés du vin de sa prostitution. 3Et il me transporta en esprit au désert : et je vis une femme assise sur une bête couleur d’écarlate, pleine de noms de blasphème, et qui avait sept têtes et dix cornes. 4Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or et de pierres précieuses et de perles, ayant à la main une coupe d’or,

  1. litt. : signes.
  2. ναός.