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votre conduite soit sans avarice, étant contents de ce que vous avez présentement, car lui même a dit : « Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point » (Jos. I, 5). De sorte que nous pouvons dire avec hardiesse : 6« Le seigneur est mon aide, et je ne craindrai pas ce que l’homme me fera » (Ps. CXVIII, 6). 7Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et, Considérant l’issue de leur conduite, imitez leur foi.

8Jésus Christ est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement. 9Ne soyez pas séduits[1] par des doctrines diverses et étrangères, car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, non par les viandes, lesquelles n’ont rien profité à ceux qui y ont marché. 10Nous avons un autel dont ceux qui servent le tabernacle n’ont pas le droit de manger. 11Car les corps des bêtes dont le sang est porté par le souverain sacrificateur dans les lieux saints, pour le péché, sont brûlés hors du camp. 12C’est pourquoi aussi, Jésus, afin qu’il sanctifiât le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte : 13Sortons donc vers lui hors du camp, portant son opprobre : 14car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir. 15Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent[2] son nom. 16Mais n’oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.

17Obéissez à vos conducteurs, et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte : afin qu’ils fassent cela avec joie et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable. 18Priez pour nous, car nous croyons que nous avons une bonne conscience, désirant de nous conduire honnêtement en toutes choses.

  1. rec. : emportés çà et là.
  2. ou : bénissent.