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Sonnet vi (page 46).

Il faudrait vraiment traduire toute la Vie Nouvelle pour faire connaître suffisamment le thème de toutes ces pièces. Dante ne fait grâce d’aucune de ses pensées ; il les compte, il les met en ordre, il les choisit par groupes, et c’est après ce travail achevé, qu’un sonnet ou une ballade vient pour les traduire. — C’est encore un coullit de ce genre qui a donné naissance au sonnet que l’on vient de lire.

Sonnet vu (page 47).

Quatre nouvelles pensées l’assiégent de nouveau au sujet de sa Dame ; — ce sonnet est fait dans l’intention de les exprimer. Chaque stance en contient une.

Canzone i (page 48).

Le motif de cette canzone est une des plus charmantes pages de la Vita Nuova. Nous aurions le plus vif désir de la citer ici ; mais ce serait aller au delà des limites que nous nous sommes assignées pour ces notes. Nous engageons le lecteur à y recourir. — Cette pièce est adressée à des dames, en réponse à des questions qu’elles lui avaient faites sur son amour pour Béatrice.

C’est une des belles et gracieuses canzones du poëte florentin.— Dans le xxivc chant du Purgatoire, Buonagiunla de Lucques, poëte renommé du temps de Dante, interpelle ce dernier en lui demandant s’il n’est « pas celui qui vient de mettre au jour les nouvelles rimes commençant