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ne me séparera de toi, ô ma Laurina ! mais revenons à notre objet.

Laurina prit machinalement la plume, et écrivit, sous la dictée d’Adolphe, ce que nous avons déjà vu. Le billet écrit, une femme de chambre le porta, avec défense d’attendre la réponse.

Bérenza ne se douta point de la supercherie ; et sa conduite, à ce sujet, fut telle qu’elle devait l’être pour favoriser les vues d’Adolphe. Le comte, loin de se fâcher du billet, pensa que Victoria, en refusant de le voir pendant un tems, n’avait en vue que de réparer les torts dont elle s’était rendue coupable envers sa triste mère. La chose lui paraissant ainsi, il se disposa, par bonté, à son vœu, et crut que son départ