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nuire davantage à notre bonheur… Mais il me vient une idée, continue-t-il, en s’appercevant que Laurina voulait parler probablement pour s’opposer à ses intentions : j’ai une retraite admirable pour elle. Dans nos promenades, l’an passé, nous nous arrêtâmes, comme vous savez, chez votre cousine, la signora di Modène ; elle demeure, je crois, près de Trévise. Il n’y a pas d’endroit plus retiré ni plus convenable pour notre jeune demoiselle. La signora s’est montrée excessivement polie envers moi, dit-il en souriant ; ainsi, ma Laurina, elle fera tout ce que nous voudrons… Allons, pas d’objection, nous parlerons de cela plus amplement. Pendant ce tems, si Bérenza, pensant qu’il n’est pas rappelé par sa maîtresse, s’aventurait